Le Dilemme des Brocantes...

Publié le par Isa-Marie

A chaque fois le même sentiment mitigé revient lorsque je croise une brocante (ici c'était à La Couarde sur l'Ile de Ré), et j'ai des antennes spéciales qui me guident vers les vide greniers malgré moi...

Je me dis que je vais compléter ma collection de vaisselle, trouver le pot à confitures rétro que je n'avais pas, enfin croiser la nappe en lin empesé chic et vintage à la fois dont je rêve et puis... lorsque je suis devant, l'éternelle question revient. "Est-ce que j'en ai vraiment besoin" ? Je la balaie d'un revers de pensée primesautière : "On s'en fiche, ce qui compte c'est de se faire plaisir ici et maintenant" mais la raison répond immédiatement "tu as signé pour une maison zen, avec juste ce qu'il faut, et des nappes tu en as déjà douze, les pots à confitures anciens sont tombés tellement tu en avais entassé et la plupart on cassé, ces assiettes sont jolies mais tu en as déjà plein et tu ne les utilises jamais"...

Après tout se joue dans l'instant... Il suffit que mon regard croise un vieil objet ringard et moche pour que je pense que collectionner les pichets anglais est ridicule, vain et encombrant. Mais je peux aussi me sentir en état d'urgence, si une nana commente ce petit service de verres à pied là, si unique, si élégant, qui irait tant justement avec la nappe blanche que j'aime et qu'elle semble prête à craquer avant moi...

Le Dilemme des Brocantes...
Le Dilemme des Brocantes...
Le Dilemme des Brocantes...
Le Dilemme des Brocantes...

Finalement la question se pose... Jusqu'où peut on accumuler des objets qui nous plaisent ? Je regretterai toujours ce vieux livre de théâtre (une pépite) que je n'ai finalement pas acheté et qui pourtant était exceptionnel avec chaque chapitre imprimé d'une couleur différente, sépia, magenta, cyan... Lorsque je me suis finalement décidée après avoir trop réfléchi, il n'était plus là, j'avais laissé passer l'instant...
En même temps les intérieurs japonais épurés à l'extrême me font rêver et je pense qu'on est mieux avec moins. Ou peut être est-ce ce dernier courant  de pensée à la mode qui prône le minimalisme qui m'oriente...

Personnellement j'ai fini par opter pour le switch : je n'achète (ou ne troque) que si l'objet me plait tellement qu'il peut en remplacer un autre parce qu'il est un cran au dessus. Dans ce cas je me débarrasse de celui qui vient d'être supplanté...

Et vous ? Etes vous aussi attirés par la quête de l'objet de rêve, idéal ?
Craquez vous facilement ?
Etes vous plutôt écureuil ou définitivement détachés de ce qui est trop matériel ?

J'ai besoin de votre retour d'expérience : Avez vous déjà organisé un vide maison chez vous ? Le feriez vous ?

 

 

Vous aimez l'esprit de Grelinettes et Cassolettes ?
Alors laissez vos commentaires, donnez vos avis... C'est ce qui enrichit le blog et le fait vivre ! Moi aussi j'adore vous lire !

Publié dans Ile de Ré, Ballade libre

Partager cet article

Repost0

Commenter cet article

L
Bonjour,<br /> <br /> Je ne fréquente pas les brocantes et j'ai très peu d'objets de décorations mais le post me parle: j'ai 2 jeunes enfants, un appartement de 70 m2 (déménagement prévu la semaine prochaine) et l'appartement est plein. Je fais quelques braderies (livres, vêtements enfants et jouets) et je me pose les questions: est-ce indispensable?<br /> La règle est simple: j'achète, je donne/vends/jette un autre objet. Toutes les semaines, je range et nettoie ne serait-ce qu'un tiroir en essayant de prendre le temps pour me débarrasser du surplus, de ce que je ne mets plus, de ce qui ne sert pas depuis des lustres. C'est encore difficile mais je progresse! J'ai aussi envie d'espace et de plans dégagés. Et si cela m'apprend quelque chose, c'est que oui j'achète encore trop! (Bon, ok, il y aussi les parents qui nous donnent des choses dont je n'ai ni besoin ni envie et difficile de le leur dire sans les vexer...)
Répondre
D
J'étais comme vous, un vide-grenier dans ma région et j'entrais en transe, il fallait que j'y aille et que j'en ramène diverses choses pour lesquelles je craquais. <br /> Mais j'ai quitté une maison de 180 m² et un jardin en conséquence.. à présent je vis dans un T3 (avec balcon quand même !) donc j'ai réduit considérablement mes "richesses". J'ai donné, j'ai vendu, j'ai troqué.. n'empêche que j'ai encore la folie de la vaisselle et que je "bave" littéralement devant du Digoin ou de tout ce qui est en verre.. Et quel bonheur encore d'admirer les étals des brocanteurs, de toucher les belles choses exposées (avec permission du vendeur), et de craquer encore quelquefois pour une petite merveille... on ne se refait pas n'est ce pas !!
Répondre
C
Oui ! Hier encore je mettais juré de n'acheter que quelques livres sans importance pour commencer une série de pliage que je voudrais réaliser, hélas je suis tombée sur un draps et des assiettes... Donc repartie de nouveau les bras chargés.
Répondre