Vie de Bloggeuse...
... Ou "Sony l'a fait, c'est du solide"...
Hier j'ai fait une grosse journée... J'avais une réunion de travail à Strasbourg, donc lever
vers 4H 30 du mat pour être aux aurores gare de l'Est. Ce qui n'a pas servi à grand chose car mon TGV s'est arrêté en pleine campagne presque
une heure : un sanglier suicidaire a bravé les grillages de protection, j'aurais pris le train de 10 h ça n'aurait pas été pire. Au déjeuner,
un buffet alsacien généreux, savoureux et très terroir (c'est moi qui avais choisi le traiteur, les antennes de bloggeuse
culinaire c'est quelque chose), puis retour tard, à peu près épuisée.
Je me suis donc accordé un break ce matin, car j'adore papillonner sur les blogs des copinautes, on trouve des trésors d'idées (et parfois des inepties comme celles que vous êtes en train de
lire...), on ne pense à rien d'important, c'est une sorte de béatitude bienfaisante. Pour cela j'ai installé mon portable dans le salon près d'une porte fenêtre grande ouverte, pour profiter
du jardin. Mon labradoux, qui me suit partout, a-t-il des gênes de chat parfois je me demande, était couché à mes pieds. Nous planions
tous deux dans une torpeur confortable, lui sans doute dans des rêves de chien, moi plutôt nonchalante, un thé à portée de main. Un rayon de soleil me chauffait les orteils.
C'est lorsqu'on a sonné que le cataclysme a été terrible. La sonnerie a été totalement étouffée par un vacarme innommable, mon portable a
volé en l'air, et le chien est sorti d'un bond en aboyant (la métamorphose labrador pitbull est quasi instantanée), les fils de mon ordinateur autour du coup !
J'ai frôlé la crise cardiaque dans un premier temps, puis j'ai eu des envies très meurtrières lorsque le "sonneur" m'a déclaré avec un fort accent insistant, qu'il fallait faire nettoyer
notre toit, et que lui, justement, il nettoyait les toits. Et qu'il avait fait ceux des voisins, qui lui avaient recommandé de venir proposer de nettoyer le nôtre...
Non mais de quel toit se mêle-t-il celui-ci ?
J'ai décliné l'offre poliment mais plutôt agacée. Il m'a précisé qu'il mettait sa carte dans notre boîte à lettres et nous conseillait de réfléchir. Il
m'a semblé entendre une musique comme dans un Audiard. La fatigue sans doute.
En faisant demi tour pour retraverser le jardin et me diriger vers la maison j'ai levé le regard vers notre toit. Bon oui
d'accord, il a quelques petites mousses, mais pas de quoi faire voler un PC en l'air ! Un coup d'oeil sur les toits des voisins m'a fait
remarquer qu'eux aussi ont des petits coussinets de mousse un peu partout. Le gars d'ailleurs, qui était quelques sonnettes plus loin, était
en train d'expliquer à un autre voisin que son toit était dangereusement plein de mousse... J'ai eu un instant l'impression d'être chez Kafka. Il faut dire que la veille, dans le train, je
venais de lire "le fait du prince" d'Amélie Nothomb (la fin m'a déçue).
De retour vers le désastre sur le sol du salon j'en ai déduit que les portables sont drôlement bien faits. Comme les skis déchaussent tout seuls en cas de
danger, lui s'est auto détaché en plusieurs fragments, tel une navette spatiale, pour alléger l'impact. La souris a filé sous un canapé. Le PC est resté allumé pour me
rassurer de loin, merci la batterie : l'écran affichait toujours une pizza provocante... Quant aux fils, mon labrador s'en était débarrassé dans l'herbe. Il me regardait avec un air un
peu las : c'est le bazar chez toi...
Pour ma part je suis un plutôt fatiguée, je file prendre un bain plein de mousse et je n'y suis plus pour personne, facteurs, élagueurs, nettoyeurs, emm...deurs.
Décidément pas facile la vie de bloggeuse.Et vous ? D'où blogguez-vous ?
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