Velouté Dubarry, Crème de Chou fleur en Cuisson Douce
Oserez vous ? C'est une crème douce, lisse, délicieuse, à la saveur végétale un peu comme une caresse... A t on encore l'habitude de mets si simples, monoproduits, et hyperclassiques ?
La particularité de cette recette est qu'elle est hyper digeste grâce à la cuisson douce. La cuisson se fait sans eau ajoutée, juste avec l'eau naturelle contenue dans le chou fleur : il est composé de plus de 90% d'eau et c'est elle qui joue son rôle dans la cuisson. On ajoute la crème après, on mouille pour donner de la souplesse. Et on a réussi l'opération qui consiste à réaliser une cuisson respectueuse, qui fixe la saveur suave du légume et conserve ses atouts santé : ce velouté est, en plus d'être étonnamment savoureux, un cocktail de vitamine C, de magnésium, de vitamine B... Et surtout c'est un régal de saison...
Pour quatre il faut :
- Un beau chou fleur
- 3 échalotes
- Un demi litre de lait d'amande
- QS de crème, ici de soja
- Sel et poivre du moulin
- Huile d'olive bio
- Noix de muscade
- Piment d'Espelette
- Baies roses (facultatif)
Action :
- Faire revenir les échalotes émincées dans un filet d'huile d'olive
- Pendant ce temps, parer le chou fleur : ôter les côtes, le trognon puis le détailler en sommités
- Déposer les sommités sur les échalotes, assaisonner, puis poser le couvercle sur la marmite et cuire à feu très doux, 3 sur 9, pendant 15 à 20 minutes
- Soulever le couvercle, verser le lait et passer au mixeur plongeant. Verser la crème en fonction de vos goûts, pour rendre l'ensemble plus ou moins onctueux, avec la texture que vous préférez
- Râper un peu de noix de muscade, mélanger et rectifier l'assaisonnement
- Proposer baies roses et piment d'Espelette pour ceux qui en veulent... Un filet d'huile d'olive parfumée apporte encore de la gourmandise...
- Se régaler !
Epilogue
- La Cuisson Douce correspond à un style de vie.
Lorsqu'on choisit de proposer à sa tablée des produits choisis, bio ou en culture raisonnée, il faut pousser ce choix de vie saine jusqu'au bout sinon cela ne sert à rien.
Je veux dire qu'il faut les cuisiner sans tarder, pour garder les propriétés des aliments et leurs bienfaits, tant qu'ils sont encore présents, "vivants", pour s'en nourrir.
Et qu'il faut ne pas les brusquer avec des cuissons violentes, trop rapides, ou additionnées d'eau chlorée, chargée d'on ne sait quoi. L'idée est de cuire les légumes dans leur propre eau, car on sait qu'il sont, comme nous, composés d'eau à plus de 90%.
Si on associe à ce mode de cuisson une recette qui les rend "régalants" et savoureux, alors oui, je trouve que c'est un style de vie...
J'oubliais : ce choix de recette ne prend pas plus de temps, ne coûte pas plus cher, et correspond juste à une philosophie de respect de son corps et d'amour pour sa tablée. Je trouve que notre corps est comme un temple précieux : on n'y fait pas entrer n'importe quoi, on fait des choix. Des "choix plaisir" conjugués de "choix santé"... Et on redécouvre des mondes... - Nb : la cuisson douce n'est possible qu'avec des matériaux de qualité.
Essentiellement de l'inox, de bonne qualité, 18/10 et très épais. J'utilise Baumstal, vous le savez, et c'est un investissement qui lui aussi correspond à un style de vie éthique. Car on achète ces ustensiles de cuisine une fois. Ils sont inusables, ne craignent rien du tout, ni les rayures, ni les oublis sur le feu (ça arrive) ni les modes car ils sont atemporels, élégants, simples, décontractés chics. Pour cette recette j'ai utilisé la sauteuse et son couvercle cloche. Le site est ici : click - En donnant le code GRE15 lors de votre commande vous obtenez une remise de 15% sur vos achats !
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