Daurades en Papillote, au Fenouil et à l’Absinthe
Le poisson blanc se marie très bien aux saveurs anisées.
Le fenouil apporte de la fraîcheur et du peps en donnant de l’ampleur à ce plat. J’en ai accentué les parfums en versant un peu de Pontarlier avant la cuisson, qui accentue le côté estival de la recette.
Le Pontarlier* est une version moderne et autorisée de l’absinthe, la fameuse fée verte qui a tant attiré les poètes du XIXème siècle et défrayé la chronique aussi.
On peut dans cette recette le remplacer par d’autres breuvages anisés, il suffit d’en verser un quart de verre environ.
Je me demande lequel est le plus fort de tous d’ailleurs. A la cuisson l’alcool s’évapore, ne restent que les parfums, et encore ils ne sont qu’évanescents.
Pour ce qui est des daurades, je les ai cuites en double papillote.
En papillote naturelle grâce à leur peau non écaillée d’abord. La peau en cuisant devient dure et forme comme une coque, qui retient les parfums et rend la chair moelleuse et délicieusement juteuse. Elle se retire ensuite très facilement.
Puis j’ai recouvert le plat de feuilles de figuier, qui a assuré comme un second couvercle pou en ajoutant un parfum qui se marie merveilleusement à celui de l’anis. Attention il faut recouvrir le plat de plus de deux feuilles car elles se rétractent à la cuisson. J’en ai mis au moins cinq en tout.
Pour deux il faut :
Deux belles daurades royales
Deux petits bulbes de fenouil
Thym, sarriette, laurier
Piment d’Espelette
Sel et poivre du moulin
Huile d’olive bio de première pression à froid
Un quart de verre de Pontarlier environ
Cinq feuilles de figuier
Pour connaitre l'anecdote rigolote avec le Pontarlier, cliquer ici
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